Angoisse et rédaction...

A la demande d'un professeur de français, nous publions ci dessous le devoir d'un de ses élèves :



Devoir de français de Théodore Lawrence, 4è A

Le sujet : Vous vous promenez avec votre chien dans la campagne. Au détour d'un chemin vous tombez sur une vieille maison abandonnée, perdue au milieu d'une épaisse végétation... La vieille grille, rouillée, ne ferme plus. Curieux, vous entrez, malgré le peu d'enthousiasme de votre chien. Racontez la suite...


... Je franchis la grille en tirant mon chien par la laisse. Je voyais des herbes hautes et un petit chemin de gravier blanc. Mon chien regardait dans tous les sens, comme si l'on était entouré de personnes. Le gravier craquait sous mes pieds.
Les arbres étaient couverts de mousse verte. Ils s'agitaient dans le vent, leurs feuilles tombaient doucement et gracieusement au sol.
Le silence était cassé par le bruit des arbres. Mon chien avait les oreilles baissées et la queue entre les pattes. Dans le jardin je trouvais une tombe avec THEODORE LAWRENCE 1995-2009 gravé à la surface de la tombe. Tout à coup, Noga se mit à aboyer, puis s'arrêta. Sans aucun bruit, une vieille femme s'approchait doucement de moi, en disant "Tu es chez moi, tu es chez moi" sans arrêt. Elle continua a s'approcher, de plus en plus près, sans bruit de pas, comme si elle flottait. Je me mis à courir et à courir, le plus vite possible, mais elle ne s'éloignait pas, elle me rattrapait, au contraire, toujours en disant "Tu es chez moi", comme si elle était hypnotisée. Je n'en pouvais plus et je tombais, essouflé.
La vieille femme était habillée de noir, elle avait un long nez pointu et des cheveux gris.
La femme alors s'arrête. J'en profitai pour me relever, et me remis à courir... mais la grille rouillée s'éloignait, s'éloignait... La femme commença à dire "Il n'y a pas d'issue, il n'y a pas d'issue"...


Pour completer la publication de ce texte nous vous proposons d'en rédiger la suite, postez vos commentaires et les meilleures suites (ou meilleures fins)seront publiées...A vos plumes, prêts, écrivez !